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POURQUOI UNE FEDERATION? 

 

 

Une révolution silencieuse 

 

Ils sont Infirmiers, Educateurs spécialisés, Assistants de service social, kinésithérapeutes, Educateurs de jeunes enfants, Aide-soignants…

Ils travaillent dans les Services hospitaliers, en Ephad, en Foyers pour adultes handicapés, en Maisons d’enfants à caractère social (MECS) ou au domicile des personnes...

Ils accompagnent les patients, s’occupent des jeunes enfants, montrent les bons gestes aux parents inexpérimentés, soutiennent les adolescents en perte de repères ou assistent les « anciens »…

 

Ils sont aujourd’hui des milliers à avoir appris leur métier par l’apprentissage grâce à des formations de niveau 5 à niveau 1, accessibles par cette voie.

 

En s’appropriant cette formation en alternance, qui, depuis longtemps a fait ses preuves dans d’autres univers professionnels, c’est une révolution silencieuse que le secteur Sanitaire, Social et Médico-social vit depuis 15 ans.

 

Chaque année, les Centres de Formation par l’Apprentissage de ce secteur forment en France, environ 3 000 professionnels. Quand on sait, par ailleurs, qu’ils auront été plus de 90% à réussir leurs examens, et près de 100% à décrocher un emploi dans les 6 mois on peut dire qu’il il y a matière à considérer avec respect la formation par l’apprentissage.

 

La FNAPSS, issue d’une dynamique de réseau à l’œuvre depuis 15 ans. 

 

L’apprentissage dans ce secteur s’est construit durant les années 90 à partir de la volonté de femmes et d’hommes précurseurs. A cette époque, il était plus qu’improbable de considérer l’apprentissage comme une voie de formation d’avenir dans le secteur Sanitaire, Social et Médico-social. 

 

L’impulsion de l’Etat et des Régions est venue appuyer l’action déterminante et historique de deux branches professionnelles : la Fédération de l’Hospitalisation Privée d’une part, et la Branche Associative  Sanitaire, Sociale et médico-sociale à but non lucratif (BASS) d’autre part.

 

Entre 2012 et 2014 trois conférences des Présidents, des associations qui portent un CFA hors les murs de ce secteur, ont mis en évidence des valeurs communes et une volonté partagée de faire connaître auprès des pouvoirs publics et des employeurs la spécificité de la formation par apprentissage, « productrice » de savoirs et de savoir-faire.

 

Dans le même temps, il leur est apparu nécessaire de faire connaitre et reconnaitre un point de vue spécifique, en intervenant dans le débat relatif aux formations initiales du secteur, Sanitaire Social et médico-social.

Cette double volonté de promotion de l’apprentissage d’une part, et d’intervention dans le débat sur la formation d’autre part, a mis en évidence que les raisons qui ont prévalues à la création de la FNAPSS s’inscrivaient parfaitement dans les orientations des Agences Régionales de la Santé.

 

En effet, il est bien question de former des professionnels qui puissent considérer le parcours de vie des personnes auxquelles ils s’adressent ; parcours qui intègre un seul espace « Sanitaire et Social» et qui impose de considérer que socialement dévalorisé ou malade, chaque individu est d’abord une personne humaine et une seule ! 

 

Vaincre une double dévalorisation

 

Le développement de l’apprentissage dans les métiers du Sanitaire, Social et Médico-social a permis d’atteindre des résultats significatifs, au point de devenir une voie d’excellence pour former des professionnels aguerris dans ces métiers.

 

Il demeure que l’apprentissage dans ce secteur souffre d’une double dévalorisation.

Au relatif mépris qui, assez généralement, s’attache en France à l’apprentissage s’ajoute, en particulier pour les métiers du social, la méconnaissance et le peu d’intérêt voire de considération qu’ils suscitent.

 

Dès lors, on comprend qu’il fallait parfois beaucoup de conviction et une motivation sans faille, aux apprentis et aux employeurs du secteur pour engager une démarche de formation par l’apprentissage ou un processus de recrutement d’un apprenti. 

 

Mais les mentalités évoluent et, progressivement, les bonnes habitudes se forgent. Aujourd’hui, l’apprentissage apparaît de plus en plus, et de mieux en mieux, comme un mode de formation très performant, et un outil de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences à même de répondre, entre autre, à l’ampleur des besoins liés aux pathologies du vieillissement, et aux problématiques de dépendance qui vont s’amplifier au cours des prochaines années.

 

Des professionnels aguerris et motivés

 

Le choix de l’apprentissage dans le secteur Sanitaire, social et Médico-social accélère le processus de responsabilisation et d’acquisition des repères et des bonnes pratiques professionnelles. 

 

L’apprenti, qui est salarié et membre d’une équipe, partage  son temps entre l’UFA (Unité de Formation d’Apprenti) , installée au sein d’un Centre de formation, et la structure professionnelle où, accompagné par un maître d’apprentissage, il est progressivement et de plus en plus opérationnel.

 

Les apprentis confrontent la théorie issue de l’enseignement à la pratique parfois « rugueuse » des réalités sociales ou médicales vécues au quotidien.

 

Le taux de rupture des formations est inférieur à 4% quand, nous le rappelions, le taux de réussite aux examens avoisine 95 % ; ce qui représente un taux de réussite supérieur à celui des personnes inscrites dans les parcours de formation plus classiques.  

 

L’apprentissage, justifie la participation d’un maître d’apprentissage qui est un élément aussi déterminant qu’obligatoire du processus de formation. Désigné par l’entreprise, il lui revient plus particulièrement d’accompagner l’apprenti tout au long de son cursus de formation.

 

Ce maître d’apprentissage expérimenté donne, avec les autres membres de l’Equipe, à l’apprenti confronté à des réalités professionnelles aussi douloureuses que la maladie, la délinquance, le handicap ou la fin de vie, les moyens d’acquérir un savoir-faire et se de forger un « savoir-être professionnel ». 

 

Responsables, dans toutes les acceptions du terme, les apprentis dans les métiers du sanitaire et du social, sont souvent plus âgés et plus autonomes que dans les secteurs traditionnels de l’apprentissage.

C’est le contact avec la réalité professionnelle, leur engagement et leur détermination qui font leur force ; C’est grâce à l’apprentissage que ces futurs professionnels seront mieux à même de faire face et d’accompagner les mutations profondes que s’apprête à vivre le secteur professionnel qu’ils sont sur le point d’intégrer.  

 

 

La FNAPSS en recherche de soutien

 

Malgré l'accompagnement historique des 2 Branches et leur OPCO (opérateurs de compétences), nous sommes obligés de constater que les partenaires sociaux sont frileux à promouvoir l'apprentissage quand certains ne l'oublient pas.

 

La FNAPSS a pour vocation de pallier cette situation en se faisant l’avocat de cette voie de formation.

 

Dans un contexte ou la recherche de ressources est devenu un exercice permanent de haute voltige, il serait dangereux et contreproductif de s’adonner à la facilité en considérant que l’apprentissage n’est que générateur de dépenses.

 

L’apprentissage est un investissement, au service de la formation d’un professionnel de qualité. Or il n’est pas plus onéreux de « fabriquer » un bon professionnel qu’un autre ! C’est le sens de l’article L6211-1 du code du travail : « l’apprentissage concourt aux objectifs éducatifs de la nation ».

 

Au minimum près de 300 000 créations d’emplois d’ici 2030.

 

Selon les études prospectives du Centre d’Analyse Stratégique, à l’horizon 2030, les emplois liés à l’hébergement médico-social, au social et à l’action sociale pourraient représenter entre 290 000 et 341 000 postes du fait notamment des besoins liés au vieillissement et  de la prise en charge des personnes fragiles.

 

Pour le secteur sanitaire, les perspectives en termes de besoins sont impressionnantes.

 

Le secteur sanitaire, social et médico-social mobilise environ 2,3 millions de professionnels (hors cadres et professions libérales[1]). Ceux-ci exercent dans près de 35 000 établissements et services 

 

[1] Source: INSEE.

 

 

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